paroles du bout du monde

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Keyword - balade en bateau -

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vendredi 28 novembre 2008

balade en barque jusqu'à Lamanai


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A l'image du village d'Astérix, un petit coin de terre à la culture anglo-saxonne résiste en Amérique centrale. Le seul pays de cette partie du monde où l'anglais est la langue officielle depuis que le Guatemala a accepté de céder cette terre aux britanniques. En échange, ces derniers s'étaient engagés à construire une route qui relierait la côte Caraïbe à la côte Pacifique. La route ne fut jamais construite et le Belize obtint son indépendance il y a un peu plus de 20 ans. Il s'agit d'un pays peu peuplé qui regorge néanmoins d'une diversité culturelle et ethnique frappante. Mayas et métisses forment l'ethnie la plus importante à tel point que dans la rue, les locuteurs de langue espagnole ont dépassé leurs homologues anglais. A côté de ce groupe, plus de 10% de la population est mennonite ; la culture Garifuna se répand sur le littoral et les îles du pays ; et une grosse quantité d'indiens et de chinois investissent les échoppes. Pour un total d'à peine 300 000 habitants, le Belize est exemple d'intégration et de tolérance.
Mais bien avant que l'homme moderne trace des frontières arbitraires, le peuple Maya occupait l'ensemble du Belize et de nombreux vestiges et cités peuvent être visités. Lamanai compte parmi ceux-ci et a la particularité d'être accessible en bateau. 2 heures d'embarcation rapide sur une rivière aux eaux troubles et flanquée d'une nature verdoyante. Malgré notre passage bruyant, plusieurs animaux se présentent à nous tels qu'iguanes vertes, crocodiles, et singes-araignées. La croisière s'avère finalement assez courte et on enchaine avec la visite du site archéologique. Un petit parc dans lequel les édifices majeurs offrent une belle vue sur la canopée et la rivière. Nous terminons notre balade en fin d'après-midi et repartons en bateau vers la ville d'Orange Walk.

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samedi 4 octobre 2008

sourires et bonheur sur une île paradisiaque


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Sur la côte ouest de l'île principale des Fidji, une ribambelle de bouts de terre ont percé la surface de l'océan. Ces monticules sablonneux se regroupent en 2 archipels, les Mamanuca et les Yasawa. Pour s'y rendre, c'est pas bien compliquer puisque tout s'organise depuis Nadi et la plupart des gens prennent un tour comprenant transport en bus jusqu'au port de Denarau, navette en bateau puis formule tout-inclus sur une des îles. Mais si on a un peu plus de temps que quelques jours, on peut sauter d'île en île et y résider le temps qu'on veut.
Lorsque je monte dans le bus matinal rempli de jeunes occidentaux, une bonne dose d'a priori m'envahit quant au type de tourisme sur ces îles. La zone d'enregistrement au port renforce mes soupçons et je suis bien loin de la tranquillité de Taveuni. Je ne me sens pas vraiment à mon aise au milieu de dizaines de touristes. Nous montons à bord du catamaran « Awesome Adventures » et quittons le quai. La vue de la première île chasse mes pensées néfastes sur le tourisme de masse car cette excroissance de vie sauvage symbolise le bonheur pour des milliers de vacanciers. Cette image idyllique souvent contée ou dessinée mais rarement située précisément. Comme si celui qui connaissait son emplacement ne souhaitait pas que « son » paradis soit visitée par d'autre personnes. Pour revenir à cette première île du nom de South Sea Island, un disque d'à peine 50m de diamètre encerclée d'une large plage de sable blanc et en son centre, quelques bungalows blottis au milieu des bananiers et des cocotiers. Le lieu rêvé pour jouer les Robinson Crusoé au 21e siècle. A ce propos, c'est sur une de ces îles que le film « Seul au monde » avec Tom Hanks fut tourné. Nous passons quelques autres îles du groupe des Mamanuca telles que Bounty, Treasure et Beachcomber islands et nous dirigeons vers l'archipel des Yasawa pour finalement arriver sur « mon » île, Kuata.

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Une embarcation en bois vient récupérer les touristes (seulement 3) qui ont jeté leur dévolu sur ce bout de terre. Un comité d'accueil entonne la chanson réconfortante de bienvenue et nous débarquons sur la plage. Chemises à fleur, larges sourires, rythme décontracté et présentations succinctes, on se sent déjà bien.
Le regroupement de bungalows appartient au village situé sur l'île d'en face. Un tourisme équitable puisque tout l'argent dépensé va à la communauté. Et cette île a une dimension humaine qui fait chaud au cœur. Car ce qu'on retient de ce type d'expérience outre la superbe plage, la vue époustouflante du haut du rocher et les gracieux fonds marins, ce sont ces rencontres qui se résument par cette phrase : à Kuata, on arrive en inconnu et on repart en ami. Un sourire et une joie de vivre perpétuels et communicatifs, et malgré tous les touristes qui se rendent sur ces îles chaque année, les habitants ont su garder une réelle attache à leurs traditions avec la cérémonie du kava qui se tient tous les soirs au fond d'une cabane en bois. Tranche de vie privilégiée où on discute, plaisante, joue de la musique et chacun, quelque soit son origine ou sa couleur est libre d'y prendre part.
Après avoir beaucoup partagé pendant mon séjour ici et l'impression de connaître chaque membre de la communauté, c'est le cœur gros que je m'éloigne du rivage pour rentrer vers Nadi. Car à l'émotion du départ, s'ajoute le fait que cette dernière traversée sonne la fin de mon escapade fidjienne et la sensation désagréable de ne pas être resté assez longtemps.

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samedi 20 septembre 2008

Dans le port de Sydney


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Bye Bye Asie accueillante et enivrante, je pose le pied en Australie pour une courte halte de 2 nuits dans la ville de Sydney. Je dépose mon sac à l'auberge de jeunesse et part me promener sur Darling Harbour qui concentre restaurants, bars et activités touristiques tels que l'aquarium de Sydney ou le musée maritime. Mais mon regard et mes pas fuient vers le nord. J'ai hâte de me retrouver le long de la jetée pour contempler 2 monuments qui symbolisent Sydney. Je lève les yeux sur ma gauche et la structure métallique du Harbour Brigde me domine de toute sa noblesse. Je tourne la tête sur ma droite et les dômes de l'Opera House en forme de voiles gonflées par les vents ou de coquillages marquent merveilleusement la fin du quai. Je m'assois sur les marches de l'édifice dédié à la musique et me détends en observant les aller et venues des bateaux qui distribuent leur flot de passagers aux quatre coins de la ville.
Je prends mon billet pour l'autre rive. De ce côté, la vue est différente. L'Opera House termine harmonieusement l'horizon haché dessiné par les gratte-ciel de la ville. Dans ce quartier à l'atmosphère feutrée, au nord de Sydney, de vastes résidences s'étendent. Un goût de tranquillité à cinq minutes du cœur de la ville. Aussi incroyable que ça puisse paraître, je marche sur une plage déserte en plein Sydney. Je me faufile dans les ruelles des copropriétés en direction du Harbour Bridge. Le crépuscule s'annonce, les premières lumières artificielles s'allument jusqu'à couvrir la cité d'un halo étincelant. Le panorama est encore plus attrayant, les lignes géométriques se fondent dans la nuit pour ne laisser surgir que ces impressions lumineuses. C'est beau une ville la nuit.

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Je ne pouvais quitter Sydney sans voir quelques spécimens des animaux bizarres et endémiques qui peuplent le sol ou les eaux australiennes. Je me rends au vivarium où de nombreux animaux sont malheureusement enfermés. Même si ça reste le moyen le plus facile pour se familiariser avec tous ces êtres vivants. Koala, ornithorynque, kangourou, wombat, iguane à collerette, tout y passe. Sans oublier que l'Australie abrite l'araignée et le serpent le plus dangereux au monde.

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